Filières des textiles et cuirs : De nouvelles pistes de relance

L’accélération de la relance de la filière nationale des textiles et cuirs et la levée des contraintes entravant son essor étaient à l’ordre du jour d’une réunion de travail présidée hier par le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Sifi Ghrieb, indique un communiqué officiel rendu public hier par les services du même ministère.

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Textile

Cette rencontre, qui a regroupé les principaux acteurs activant dans les deux filières, a permis notamment de débattre de certaines mesures à prendre en vue d’une meilleure organisation de cet important segment industriel et d’un renforcement de ses capacités de production pour satisfaire les besoins du marché national en quantité et qualité et à des prix compétitifs, note la même source. Près de 70 opérateurs économiques publics et privés, entre producteurs, sous-traitants, exportateurs et autres intervenants dans les deux filières, ont ainsi pris part à cette réunion où ont été mis en avant les fortes potentialités dont disposent les producteurs locaux pour satisfaire pleinement aux besoins du marché national en diverses catégories de produits, en particulier l’habillement et les chaussures. Selon le même communiqué, les différentes contraintes structurelles qui continuent à freiner le développement des filières textiles et cuirs en Algérie ont également été abordées, dont notamment « le manque de main-d’œuvre qualifiée, les taxes douanières et fiscales appliquées aux matières premières importées, l’absence de zones industrielles spécialement dédiées à ces filières, le manque de laboratoires spécialisés pour les contrôles de conformité nécessaires aux opérations d’exportation, ainsi que la problématique du marché informel » à travers les pratiques de concurrence déloyale et de contrefaçon qui impactent très négativement la sphère productive réelle. Répondant à ces différentes préoccupations soulevées par les acteurs des deux filières, le ministre de l’Industrie s’est notamment engagé à assurer la mise en place, à travers l’ensemble du territoire national, de centres de formation spécialisés dans les métiers en lien avec les industries des textiles et cuirs, et ce, afin de combler le manque de main-d’œuvre qualifiée en ce domaine. Tout en insistant par ailleurs sur la nécessité de veiller à la sauvegarde des postes emploi dans ce secteur, le ministre a mis en avant l’importance pour l’ensemble des opérateurs des différents segments industriels, dont celui des textiles et cuirs, de se structurer et de s’organiser à travers des groupements ou des clusters, qui tiendront lieu d’interface pour les pouvoirs publics en vue de leur implication dans les processus de prise de décision. En ce sens, a-t-il ajouté, il est attendu également de ces clusters de tenir lieu de force de proposition pour fixer une feuille de route opérationnelle pour la relance et le développement des industries des textiles et cuirs, de sorte à satisfaire les besoins locaux, à accroître leurs taux d’intégration et à s’orienter vers l’exportation. En outre, le ministre a mis en avant, dans le même contexte, l’importance d’œuvrer à ériger des pôles d’excellence dans lesdites filières, ainsi que de coordonner les efforts entre les acteurs du secteur tant dans les domaines de la production qu’en termes de commercialisation des produits, y compris à travers le recours au commerce électronique

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