Discover Algeria | About us | Press area | Contact | ||||||||
|
Les derniers textes juridiques
View more
Les interviews By AlgeriaInvest
Newsletter
NEW OPPORTUNITIES
NEW NEWS
January 30, 2022 | 3 years ago
Sharing
C’est du moins ce que soutiennent des opérateurs et professionnels du domaine. Le président de l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA), Mouloud Khelloufi, est formel. «A à ce jour, il n’y a aucune relance de l’activité dans le secteur du BTP». Selon lui, «tout est à l’arrêt, qu’il s’agisse d’entreprises encore viables qui résistent à la situation ou de celles qui ont cessé leurs activités». Ce constat, poursuit-il, est d’autant plus amer que la loi de finances pour 2022 ne contient aucune disposition sur l’accompagnement des entreprises de réalisation des travaux publics». «Une aberration», assène-t-il. «Nous sommes peinés de voir qu’il n’existe ni plan de relance, ni d’investissement dans le secteur, ni mesures d’accompagnement des entreprises», enchaîne-t-il. Pour lui, le secteur du BTP est sinistré.
Même état d’esprit chez Aidh Moussa, un entrepreneur qui confie être à l’arrêt depuis plus trois ans. «L’activité n’a aucunement repris et l’ensemble des entreprises du BTP se trouvent dans une situation de cessation d’activités», soutient-il. «Il n’y a pas de commande publique puisqu’il n’y a pas de projets et les entreprises sont à l’agonie. Pire, il y a des entreprises qui ont des créances vis-à-vis de l’Etat qui n’a pas honoré les avenants depuis plusieurs années», regrette-t-il
Face à cette situation, Khelloufi sollicite la mobilisation des pouvoirs publics pour atténuer un tant soit peu les contrecoups de la crise. «Il faut que l’Etat s’implique fortement», insiste-t-il, avant de lancer un appel pour une intervention du président de la République. «On parle déjà d’un million et demi de postes d’emploi perdus dans notre secteur», renchérit-t-il , signalant «que beaucoup de métiers qui gravitent autour du secteur du BTP sont fragilisés».
Enfin, il plaide pour la traçabilité, une bonne gouvernance et la transparence lors de la passation des marchés. «En tant qu’organisation patronale, on alerte et on informe sur la situation difficile que traverse le secteur, mais il appartient aux pouvoirs publics de prendre les décisions», rappelle Khelloufi. Comme première mesure, il recommande au gouvernement «de sous-traiter la réalisation des logements avec des entreprises nationales».
Sharing