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Soutien à l’investissement
Mardi encore, en présence du président de l’APN, Brahim Boughali, du ministre des finances Abdelkrim Bouzred et de plusieurs membres du gouvernement, les élus de la nation mettent en avant les aspects positifs du projet de loi qui alloue d’importantes ressources au soutien des investissements productifs favorisant un développement local durable. Ils ont également loué les efforts du président Tebboune, pour maintenir d’importants équilibres économiques et poursuivre la politique de soutien et de transferts sociaux malgré le contexte mondial de plus en plus complexe et volatil.
Lors de leur intervention, les présidents des groupes parlementaires ont eux aussi soutenu ce projet de loi. Force est de constater que le texte a eu l’approbation de tous les représentants des partis politiques à l’APN mis à part celui du MSP qui déplore l’absence des réformes structurelles. Le premier intervenant, le chef du groupe parlementaire du mouvement Bina, Bachir Amri, salue les mesures sociales introduites dans le cadre de ce projet de loi soulignant toutefois que les algériens «ne veulent plus de théories économiques complexes mais des décisions courageuses qui rétablissent la confiance avec les institutions de l’État».
«Une vision réaliste et responsable»
Il observe que les indicateurs macroéconomiques sont «encourageants» citant au passage le taux de croissance annoncé à 4,1%, notant toutefois que ce taux «reste fragile, car dépendant des cours du pétrole». Évoquant le volet social, il salue le maintien des transferts sociaux constituant un signal «fort de justice sociale», précise-t-il tout en insistant sur la réforme du système des subventions et de la fiscalité.
Pour sa part, Fateh Briket qui remplace le président du groupe du partie El Moustakbal, souligne que son parti approuve ce projet de loi qui se base, d’après lui, sur «une vision réaliste et responsable» et vient consolider la stratégie de l’État visant à promouvoir l’investissement durable et préserver la cohésion sociale. «Il faut soutenir les efforts de l’État visant à mobiliser toutes les ressources disponibles et à les orienter vers des choix stratégiques, en soutenant la stabilité, le développement global, la préservation de l’unité sociale», souligne-t-il.
«Une vision claire pour l’édification de l’Algérie nouvelle»
Le chef du groupe parlementaire du RND, Abdelghani Toumi, indique que le texte loi s’inscrit dans le cadre des grandes réformes engagées par le président Tebboune, depuis son accession au pouvoir en 2019, «traduisant une vision claire pour l’édification de l’Algérie nouvelle, forte de ses institutions, malgré les conjonctures régionales et internationales difficiles».
Et d’ajouter: «Grâce à la vision prospective et à la sagesse du président de la République, l’Algérie a privilégié la mobilisation des ressources nationales, en misant particulièrement sur l’agriculture et la sécurité alimentaire, tout en rationalisant la dépense publique». Ces choix stratégiques ont, insiste-t-il, permis à notre pays de surmonter les obstacles sans s’endetter à l’extérieur. C’est ce qu’il amène à dire que le RND appuie le texte de loi aussi bien sur le fond que sur la forme.
«C’est un budget ambitieux dans ces chiffres»
Le chef du groupe parlementaire des députés Indépendants abonde dans le même sens, saluant les mesures contenues qui, d’après son représentant, vise le développement économiques et sociales et préserve les équilibres macroéconomique.
Le président de groupe parlementaire du FLN, Zohir Nasri, souligne que le projet de loi reflète la vision stratégie de l’État. «C’est un budget ambitieux dans ces chiffres , vaste dans sa portée, et lourd en terme de responsabilité», traduisant une réalité tangible dans la vie du citoyen. Il va sans dire que «Ce projet ne se résume pas à des chiffres budgétaires ou à des équilibres financiers, mais il incarne une vision nationale intégrée, traduisant l’orientation stratégique de l’État algérien sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune».
Il salue le choix de l’Algérie de ne pas recourir à l’endettement extérieur, un indicateur qui dénote de la souveraineté de l’État dans la gestion de ses ressources. évoquant le déficit budgétaire, il indique que les pouvoirs publics ont déployé une batterie de mesures pour le juguler citant entre autres l’émission des sukuk souverain.
Le président du groupe du MSP, Boukraf El Aid, porte une vision critique du projet de loi de finances. Il souligne l’importance de faire face aux défis extérieurs et a appelé à une gestion rigoureuse des budgets comme il insiste sur la nécessité d’une bonne gouvernance économique. Il déplore le fait que le pays demeure encore dépendant de la rente pétrolière. Il regrette que le projet de loi contienne essentiellement des mesures techniques sans introduire de réformes structurelles de fond, appelant ainsi à la mise en place d’une réforme fiscale équitable comme il appelle à renforcer le contrôle parlementaire sur l’exécution des budgets.