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Après le passage à l'économie de marché au début des années 1990, le secteur industriel pèse dans l’économie du pays environ 5 % du PIB. L’économie algérienne est principalement constituée de services et de commerces (83 % de la superficie économique).

Le secteur industriel national dispose d’une grande marge de progression. La baisse d’environ 60% des recettes du pays suite à l’effondrement brutal des prix du pétrole, a remis la question du développement de l’industrie nationale au premier plan des priorités du gouvernement. L’élaboration d’une nouvelle stratégie industrielle et la réforme du code des investissements sont les principales mesures entreprises ces deux dernières années pour booster la production industrielle nationale.

Comme objectif à moyen terme, le gouvernement ambitionne de porter la part de l’industrie dans le PIB à 10% en axant les efforts notamment sur la promotion des investissements des secteurs privés national et étranger.

Pour cela, l’Algérie a mis en place une nouvelle stratégie de relance industrielle qui a pour but de développer, de moderniser et d’intégrer davantage l’industrie algérienne. Dans cette perspective, le gouvernement cherche à améliorer l’attractivité de l’Algérie en tant que destination d’investissement. Cette initiative vise également la promotion de l’économie numérique, le développement et la mise à disposition de financements flexibles et innovants pour encourager les industriels à moderniser leurs outils de production.

Selon les choix fixés par la stratégie industrielle, le déploiement sectoriel de l’industrie s’effectuera selon le plan d’action qui s’articule autour de trois (3) axes à savoir :

La valorisation des ressources naturelles : L’objectif recherché est de promouvoir les industries qui permettront à l’Algérie de mieux exploiter ses atouts naturels et de passer du stade de simple exportateur de produits primaires vers celui de producteur et d’exportateur de biens transformés, à technologie plus élaborée et à plus forte valeur ajoutée. Les filières stratégiques identifiées concernent en particulier la pétrochimie, les fibres synthétiques, les fertilisants, la sidérurgie (acier), la métallurgie non ferreuse (aluminium) et les matériaux de construction (liants hydrauliques).

Densification du tissu industriel : Il s’agit d’encourager les industries qui contribuent à l’intégration d’activités actuellement situées aux dernières étapes de la chaîne de production. Les industries susceptibles de favoriser cette remontée des filières sont celles généralement liées à l’assemblage et au conditionnement : industries électriques et électroniques, industries pharmaceutiques et vétérinaires, industries agroalimentaires, industries des biens d’équipement.

La promotion de nouvelles industries : Une attention particulière est accordée à la promotion des industries qui sont soit inexistantes (nouvelles industries) soit pour lesquelles l’Algérie accuse un retard en la matière. Il s’agit en particulier des industries liées aux TIC et à l’automobile.

Ainsi, dans le cadre de la nouvelle stratégie de relance industrielle, les filières citées ci-dessous sont considérées comme stratégiques et à ce titre, elles bénéficient de toute l’attention des pouvoirs publics pour encourager leur développement.

Les filières stratégiques :

  • Sidérurgie et métallurgie, Liants hydrauliques,
  • Electricité et électroménagers,
  • Chimie industrielle, pharmacie,
  • Mécanique et automobile,
  • Construction et réparation navales,
  • Aéronautique,
  • Technologies avancées,
  • Industrie agroalimentaire,
  • Textiles et habillement,
  • Cuirs et produits dérivés,
  • Bois et industrie du meuble.

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En 2018, le secteur du BTPH (y compris les services et travaux publics pétroliers) croît à un taux de 5,2% par rapport à 2017 (+4,6 %). Désormais, le secteur du BTPH semble se stabiliser après une forte croissance durant une décennie adossée à un investissement public important.

En 2019, le secteur du BTPH a connu une croissance de +3,6 % comparé au taux de +5,2 % enregistré en 2018. Il est à noter, encore une fois, que le taux de croissance de l’économie nationale a été essentiellement tiré par les secteurs d’activités de l’agriculture et du BTPH.

Selon l’ONS, au premier trimestre 2020, le secteur du BTPH a connu une croissance à un taux de 1,1% et ce, malgré la crise sanitaire liée au COVID 19.

Le pays a déjà réceptionné des infrastructures économiques et sociales très importantes et est en cours de le faire pour d’autres (divers programmes de logements, autoroute Est/Ouest, Autoroute des hauts plateaux, doublement de la voie ferrée Est/Ouest, infrastructures portuaires, divers barrages et retenues collinaires, etc.).

Grâce à l’action budgétaire, les pouvoirs publics, espèrent sortir le pays d’une longue phase de relative stagnation. Les quatre plans de relance et d’appui à la croissance (2002/2004, 2005/2009, 2010/2014, 2015/2019), d’une enveloppe globale dépassant les 800 milliards de dollars, consacrent l’essentiel de leurs ressources aux infrastructures.

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Programme de développement des énergies renouvelables 

A travers son programme d’énergies renouvelables, l’Algérie compte se positionner comme un acteur majeur dans la production de l’électricité à partir des filières photovoltaïque et éolienne en intégrant la biomasse, la cogénération, la géothermie et à terme, le solaire thermique. 

Ces filières énergétiques seront les moteurs d’un développement économique durable à même d’impulser un nouveau modèle de croissance économique. Ce qui constitue de réelles opportunités d’investissements.

Selon le programme du gouvernement prévisionnel initial, 37 % de la capacité installée d’ici 2030 et 27 % de la production d’électricité destinée à la consommation nationale, seront d’origine renouvelable.

Le potentiel national en énergies renouvelables étant fortement dominé par le solaire, l’Algérie considère cette énergie comme une opportunité et un levier de développement économique et social, notamment à travers l’implantation d’industries créatrices de richesse et d’emplois.

Cela n’exclut pas pour autant le lancement de nombreux projets de réalisation de fermes éoliennes et la mise en œuvre de projets expérimentaux en biomasse, en géothermie et en cogénération.

Le modèle énergétique durable et flexible à l’horizon 2030 et 2050 s’appuiera sur :

  • le potentiel d’économie d’énergie existant dans l’ensemble des secteurs d’activité,
  • l’intégration progressive des énergies renouvelables dans le mix énergétique,
  • l’exploitation de l’ensemble du potentiel énergétique existant et exploitable tel que le nucléaire.

Ce nouveau modèle énergétique permettra à l’Algérie de s’éloigner de la dépendance aux énergies fossiles, de continuer à assurer son développement économique et social et enfin de laisser un viatique aux générations futures.

Le programme pluriannuel de développement des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique, adopté par le gouvernement en février 2020, fixe, comme objectif, la réalisation de 15 000 MW à l’horizon 2035. Ce programme tiendra compte du potentiel existant et des capacités d’absorption du réseau national de transport et de distribution de l’énergie électrique.

Pour plus d'informations, veuillez télécharger le document ci-joint : 

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Renforcer les investissements et prioriser le Sud

Le système sanitaire algérien est organisé autour du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière (MSPRH). Il existe à travers le pays cinq régions sanitaires avec cinq Conseils régionaux de la Santé (CRS) et cinq observatoires régionaux de la Santé (ORS). Au niveau de chaque wilaya, il existe une direction de la Santé et de la Population (une direction par wilaya).

Cette nouvelle carte sanitaire se caractérise d’une part, par la création des établissements publics de santé de proximité autonomes dans leur gestion (EPSP). Ils ont pour mission d’assurer la mise en œuvre des programmes de prévention et les soins de base et d’autre part, par la création des établissements publics hospitaliers (EPH) également autonomes dans leur gestion et dont la vocation est d’offrir à la population une large gamme de soins et d’effacer les disparités géographiques.

La nouvelle politique des pouvoirs publics en matière de santé met en avant la nécessité d’un plan sanitaire intégré garantissant les soins adéquats aux citoyens. Une politique qui s’attache à développer la part du secteur de la santé dans le produit intérieur brut (PIB). Cette politique ambitionne de construire des centres hospitaliers et de nouveaux centres hospitalo-universitaires qui répondent aux standards internationaux et qui visent à améliorer les infrastructures existantes. Les priorités et les solutions préconisées sont donc pour l’essentiel l’augmentation de la part de la santé dans le PIB et la construction de nouveaux centres hospitalo-universitaires.

Augmenter la part consacrée à la santé dans le PIB du pays 

La part du produit intérieur brut consacrée à la santé reflète l’importance et l’ampleur des ressources accordées aux soins préventifs et curatifs pour l’ensemble du pays. Son augmentation peut donc signifier un investissement plus grand dans la protection de la santé et la lutte contre les maladies. Elle peut aussi signifier une inflation des dépenses de santé par rapport à la croissance du revenu du pays. 

L’augmentation de la part de la santé dans le PIB s’inscrit dans les objectifs de la nouvelle politique de santé en Algérie. 

Bien entendu, cette augmentation doit être portée par une croissance économique forte, un financement collectif équitable, une allocation des ressources focalisée sur les interventions de santé à fort impact et une recherche continue de l’efficience avec une évaluation régulière sans complaisance.

Depuis plus de 30 ans, la construction de nouvelles infrastructures hospitalières et hospitalo-universitaires en Algérie a été continue. Des budgets colossaux ont été consacrés à leur équipement et fonctionnement dans le but d’améliorer significativement l’efficacité et la qualité des soins, le degré de satisfaction tant des patients et des familles que des professionnels de la santé, y compris les hospitalo-universitaires.

Dans le cadre du plan intégré de santé régionale et sous régionale, la construction de nouveaux CHU, conformes aux standards internationaux, est une priorité notamment pour les régions du Sud et des Hauts-Plateaux.  

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Le domaine minier énergétique de l’Algérie s’étend sur plus de 1,5 million de Km². Il est constitué de plusieurs bassins sédimentaires qui sont classés sous trois grandes provinces

  • La province du Nord de l’Algérie composée des bassins de l’Offshore, de l’Atlas saharien, du Chéliff, du Hodna et de Melrhir/Sud–Est Constantinois.
  • la province Ouest de la Plate-forme Saharienne composée des bassins de l’Ahnet, de Timimoune, de Béchar-Oued Namous, de Reggane, de Tindouf, de Taoudéni et de Sbâa.
  • la province Est de la Plate-forme Saharienne composée des bassins du môle Amguid-Messaoud, de Berkine, d’Oued Mya, d’Illizi et de Mouydir.

Principaux gisements d’hydrocarbures de l’Algérie

Les deux bassins les plus productifs d’hydrocarbures sont Oued Mya où sont localisés les deux gisements géants de Hassi Messaoud et de Hassi R’mel, et celui de Berkine où se trouvent les deux grands gisements d’Ourhoud et Hassi Berkine Sud.

Quant aux bassins du Sud-Ouest, ils constituent un pôle d’exploration gazière relativement important, ainsi que de développement tout aussi important avec la mise en production des gisements gaziers de la région d’In Salah, et de la région d’Adrar.

Plus de deux cents gisements sont aujourd’hui reconnus. Les réservoirs sont gréseux dans leur quasi-totalité et se trouvent essentiellement dans les niveaux du Cambro-Ordovicien, du Siluro-Dévonien, du Carbonifère et du Trias.

Les hydrocarbures produits sont très largement soutenus par des opérations de récupération assistée, tant par injection d’eau que par injection de gaz.

A la faveur de la nouvelle loi sur les hydrocarbures (loi 19-13 du 11/12/2019), plusieurs opportunités s’offrent aux compagnies intéressées dans le cadre des appels à la concurrence prévus d’être lancé par l’agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) pour l’octroi de contrats d’hydrocarbures en partenariat avec l’entreprise nationale Sonatrach.

Ressources minières :

Le domaine minier de l’Algérie est également riche et varié en ressources minières. L’analyse des différents environnements géologiques montrent qu’ils sont potentiels pour la découverte des minerais suivants :

  • Métaux précieux : or, argent ;
  • Pierres précieuses et semi-précieuses : diamant, topaze, béryl, etc…
  • Métaux de base : zinc, plomb, cuivre ;
  • Métaux ferreux et non ferreux : fer, manganèse, etc…
  • Eléments du groupe de platine (PGE) : platine, palladium, iridium ;
  • Métaux rares : tantale, niobium, béryllium ;
  • Terres rares (REE) ;
  • Minéraux industriels : phosphate, baryte, bentonite, diatomite, etc…

Les minerais extraits en large quantités sont le fer, le plomb, le phosphate, l’uranium et le zinc. 

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Les services marchands


En Algérie, le secteur des services marchands demeure un moteur important de la croissance. Il constitue une composante importante des activités de la sphère réelle du fait de sa présence à l’amont et l’aval de toute activité économique. Cette position privilégiée lui confère un dynamisme puissant qui soutient fortement la croissance mais le fait dépendre également du comportement des autres secteurs d’activité.

 

Ainsi, dans les périodes de croissance, notamment la période 2007-2014, le secteur des services marchands a pu réaliser un taux de croissance moyen annuel de +8 %. Cette forte croissance a commencé à s’infléchir dès 2015 avec une croissance en volume de +5,4% du fait du ralentissement du rythme de croissance de certains secteurs d’activité et de la baisse des importations de marchandises.

 

Cette tendance à la baisse d’activité s’est accentuée en 2016, le secteur n’enregistre alors que +2,8% de croissance. En 2017, le secteur semble renouer de nouveau avec une croissance plus importante de +3,7% qui s’est répétée en 2018. Pour ce qui est de l’année 2019, le taux de croissance des services marchands a été de +3,1% en 2019.

 

Selon l’ONS, les services marchands ont connu une baisse de (-2,8%) durant le premier trimestre 2020 contre une hausse de (+5,0%) durant le premier trimestre 2019.

 

Cette baisse de croissance s’explique, principalement, par la baisse enregistrée au niveau des secteurs des transports, des communications, des hôtels, des cafés et des restaurants, et les services fournis aux ménages.

 

Les services non marchands

 

Les services non marchands sont constitués, essentiellement, par les services des administrations publiques et évoluent à un taux de croissance de +2,7% en 2018 contre 0,2% en 2017 et 1,6% en 2016. Pour l’année 2019, le taux de croissance des services non marchands a été de +1,8 %.

Il semble évident que cette croissance modérée des services des administrations publiques est consécutive à la baisse des recettes de l’Etat, constituées en grande partie de la fiscalité sur les hydrocarbures (fiscalité pétrolière). Ce qui n’a pas été sans conséquences sur la situation de l’emploi dans certains secteurs de la fonction publique. Par ailleurs, les impératifs d’ajustement budgétaire ont conduit à une baisse des dépenses publiques et donc une baisse de l’activité des administrations publiques même si en 2018 la croissance a été plus importante.

Selon l’ONS, les services non marchands ont également enregistré une baisse de (-1,6%) durant le premier trimestre 2020. Cette baisse de croissance s’explique, essentiellement, par une baisse de la valeur ajoutée des administrations publiques.

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À la suite de sa déstructuration durant les années 1990, l'industrie algérienne de textile a subi de plein fouet les effets de la mondialisation jusqu’à voir s'éclipser ses fleurons des années 1970, Sonitex et Sonipec et leurs restructurations en groupes. La Sonitex est devenue TEXALG et la Sonipec est devenue Leather Industry SPA.

Mais la relance des filières textile, habillement et cuir et la réduction de la dépendance de l'Algérie vis-à-vis des marchés extérieurs sont les objectifs des pouvoirs publics des années à venir et ce, pour répondre aux besoins du marché qui est en plein croissance.

Pour ce faire, il y'a eu en 2018 l'inauguration à Sidi Khettab dans la wilaya de Relizane du plus grand site de textile d'Afrique fruit d'un partenariat avec le géant turc Taypa pour un investissement de 1,5 milliard de dollars. Ce complexe va satisfaire plus de 40 % le marché national et 60 % de la production serait destinée à l’exportation.

Un autre projet est en cours de réalisation portant sur la création d'une usine de production de filés laine et d'autres produits textiles par la société turque Boyner Sanayi A.S en partenariat avec l'Algérien TEXALG à Meskiana dans la Wilaya d'Oum El Bouaghi pour un investissement de 16 millions de dollars.

Depuis les années 2000, les pouvoirs publics ont affiché leur volonté de relancer les secteurs du Textile - Habillement et du Cuir.

Selon la communication présentée lors du 3ème salon International du Textile, Habillement, Cuir et des équipements qui s’est déroulé à Alger du 21 au 23 janvier 2019 au CIC d’Alger :

  • le marché du textile est estimé à 160 millions DA/An qui est actuellement couvert à hauteur de 10 % seulement.
  • le besoin du marché de la confection et de l’habillement est estimé à 150 millions d’articles.
  • le marché (peaux et cuirs) est estimé à environ 30 millions de poids carrés, couvert à hauteur de 20% seulement.
  • le besoin du marché de la chaussure est estimé à 50 millions de paires de chaussures, couvert à hauteur de 0,6% seulement.
  • Le domaine du Textile en Algérie est un secteur stratégique qui dispose de puissants atouts. Il est porteur d’opportunités d’investissements certaines.

Pour ce qui est de l’industrie des cuirs et de la chaussure, le marché algérien offre aux entreprises internationales de réelles opportunités de partenariat gagnant-gagnant. 


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Le transport représente un des piliers fondamentaux du développement durable et de la prospérité de tout pays. Des systèmes de transport efficaces et des réseaux modernes sont donc une nécessité pour le développement économique, le bien-être social, la production à grande échelle, et la préservation de l’environnement.

 

En Algérie, le secteur du transport connaît une véritable mutation. Un grand nombre de projets ont été réalisés ou sont en phase de réalisation, afin de rendre ce secteur plus performant et plus efficace dans sa contribution dans le développement économique et social du pays. Ainsi, le dédoublement des voies ferrées longeant l’ensemble de la nouvelle autoroute Nord, l’électrification progressive du réseau ainsi que la réalisation de nouvelles gares et du port commercial de la région centre ont été inscrits dans le cadre du programme quinquennal 2015-2019.

 

Les infrastructures portuaires ont connu un développement de ports spécialisés dans le transport des hydrocarbures, tels que le port de Djen Djen, seul port en eau profonde. Un nouveau plan d’extension et de modernisation des ports existants devrait être mis en place. Dans le moyen terme, l’Algérie devrait disposer d’un port moderne à l’Ouest d’Alger répondant aux standards mondiaux.

 

Les infrastructures aéroportuaires ont bénéficié d’importants investissements durant ces dernières années (80 milliards de dinars) destinés à la modernisation et à la mise à niveau des pistes d'aéroports existants. Le trafic est dominé par Air Algérie à plus de 50%.

 

Le transport terrestre s’est développé plus rapidement que les autres modes de transport, soutenu quelque peu par le développement des infrastructures routières (autoroutes, pénétrantes et autres routes) et les facilitations de financement apportés par les agences étatiques. On peut parler même d’un engouement pour le transport urbain et interurbain du fait de la modestie du financement, de l’insuffisance de qualification et de professionnalisme requis par cette activité.


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En termes de production, le secteur agricole a participé à l'économie nationale, avec une proportion de 12,4% du Produit intérieur brut (PIB) au courant de l'année 2019.

Les produits céréaliers occupent une place stratégique dans le système alimentaire et dans l’économie nationale. Durant la période 2000 -2017, la superficie des céréales occupe en moyenne annuelle 40% de la superficie agricole utile (SAU).

La superficie ensemencée en céréales ne cesse d’augmenter depuis l’année 2000 pour atteindre 3 385 560 ha en 2017. Le blé dur et l’orge occupent la majeure partie de cette superficie avec 74% de la sole céréalière totale. Les dernières orientations des pouvoirs mettent l’accent sur la production de blé dur particulièrement.

Politique de l’agriculture et du développement rural

La politique de l’agriculture et du développement rural est centrée sur le soutien permanent de la sécurité alimentaire, en faisant de l’agriculture un moteur de croissance et de diversification économique, à travers l’intensification de la production dans les filières agroalimentaires stratégiques, et le développement des territoires ruraux.

Axes stratégiques de la politique du développement agricole et rural : 

  • Préservation des efforts de renforcement et extension de la base productive,
  • Poursuite de l’intensification intégrée des filières agricoles ;
  • Adaptation des instruments d’appui et l’encadrement du produit national ;
  • Poursuite du renforcement des ressources humaines et de l’appui technique.

Principaux atouts de l’agriculture algérienne : 

  • Large diversité de milieux agro-climatiques ;
  • Faible recours aux produits chimiques ; 
  • Grand marché (local et de proximité des marchés extérieurs : bassin méditerranéen, pays africains) ;
  • Possibilité de mettre sur le marché à longueur d’année et en hors saison ;
  • Large gamme de produits ;
  • Produits de grande qualité voire même biologique.

Principaux indicateurs du foncier : 

  • Superficie Agricole Utile (SAU) : 8,5 millions d’hectares, soit 19,7 % de la superficie agricole totale et 0,19 ha par habitant (2018).
  • Exploitations agricoles : 1 198 000 exploitations agricoles, dont 50 % ont moins de 20 ha et 26 % ont moins de 10 ha.

Principaux statuts juridiques des terres :

  • Le domaine privé de l’Etat : 2 566 199 ha cadastrés, soit 30 % de la SAU, mis en valeur par 215 000 exploitants ;
  • La propriété privée dite Melk : 5 857 212 ha dont 2 384 868 ha cadastrés, soit 69 % de la SAU, mis en valeur par 802 760 exploitants ;
  • Les biens Wakfs : 28 877 ha soit 0,14% de la SAU, mis en valeur par 2 877exploitants.

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